Que vous cherchiez à aménager un jardin, une propriété, une terrasse, un verger, une foret nourricière, ou que vous ayez un projet de vie personnel ou agricole, mon approche sera la même :
– Un entretien approfondi afin de mieux comprendre qui vous êtes, vos besoins et votre rêve.
– Un long processus d’observation, d’ analyse du contexte et de relevés de terrain.
– Un temps de réflexion, le choix et la mise en place des éléments, donner naissance au design global.
– Une première esquisse sur brouillon avec consultation afin de s’assurer que le choix de la direction prise est bonne.
– Finalisation du design dans les détails.
– Réalisation des différents dessins nécessaires, plans d’implantation, dessins à l’échelle, élévations, coupes, projet 3D si nécessaire.
– Confection d’un dossier d’étude complet, détails sur les principaux éléments constitutifs du design, choix des végétaux, gestion de l’eau, etc.
– Prévisionnel d’installation adapté aux porteurs du projet.
– Restitution finale de l’étude.
– Suivi et supervision de l’installation selon la demande.
Chaque contexte à ses propriétés, ses avantages, sa diversité, prendre le temps de l’observer me parait essentiel afin de mieux comprendre comment l’agrader.
Enfin j’utilise la multiplicité des outils d’analyse et de design afin de mieux concevoir le système :
– Les principes de Permaculture de Mollison et Holmgren.
– L’ échelle de permanence de Yéomans.
– La méthode B.O.L.R.A.D.I.M.E
– Le processus circulaire de conception du design.
– La toile de conception.
– Le relevé des plantes bio-indicatrices selon la méthode de Gérard Ducerf.
– L’ analyse de sol en laboratoire si nécessaire.
– Le zonage.
– Le Keyline Design.
L’utilisation du dessin sur papier me permet de projeter une idée tout en restant dans une interface vivante étant vouée à évoluer.
L’outil informatique s’avère utile suivant les projets à réaliser. Du dessin en plan jusqu’à la projection 3D d’un jardin, mon intention reste la même, imaginer et concevoir.
» Le problème est la solution «
Une étude complète nécessite beaucoup de temps, mon allié principal pour mieux appréhender le Design.
Le dossier d’étude final à pour objectif d’accompagner les personnes dans la mise en place de leur propre projet.
Il retrace aussi l’essentiel des relevés et de mes observations, ainsi que l’explication de mes choix de conception.
Il a pour objectif d’impliquer volontairement les porteuses et porteurs du projet dans la réalisation de celui-ci, un élément qui me semble crucial dans une démarche permaculturelle.
Pourquoi le Design ? Voici quelques raisons évidentes de procéder à une étude de ce type étant, de mon point de vue, l’essence même de la Permaculture :
– Prendre vraiment conscience du potentiel de votre lieux, ses points forts, ses caractéristiques.
– Comprendre ou vous habitez.
– Anticiper les points difficiles.
– Corriger certains déséquilibres (fertilité du sol, manque d’eau, sol pollué).
– Créer une circulation cohérente (chemins, zones, accès, clôtures).
– Tirer avantage des secteurs (ensoleillement, vents, zones de gel), ainsi que du relief (pentes, exposition).
– Implanter les divers éléments avec intelligence (structures, vergers, potagers, animaux, haies).
– Faire les bons choix culturaux (portes greffes, végétaux, légumes, fruitiers, prairies, engrais verts).
– Tirer profit de l’existant et des ressources environnantes.
– Pouvoir se projeter dans le rêve et dans le concret.
– Prévoir une implantation du système dans le temps adapté à votre réalité (moyens financiers, santé physique, temps disponible, connaissances).
– Faire en apprenant.
– Être réaliste face à l’impermanence de la vie et accepter la rétro-action.
« Pour les permaculteurs, il s’agit de préfigurer des manières de répondre aux besoins de subsistance qui assurent la pérennité écologique et sociale des milieux de vie. Cela passe par l’acquisition individuelle et collective d’une capacité de « design permaculturel ». Par cette expression, j’entends une capacité d’évaluation et de conception, qui consiste à identifier et formuler des problèmes et à envisager des solutions pratiques à même de traduire, dans les contextes locaux d’action, les trois principes éthiques de la permaculture. »
Laura Centemeri : La permaculture ou l’art de réhabiter (éditions Quae, 2019 P63)
DESIGN ET CONCEPTION DE LIEUX VIVANTS 